Sunday 16 August 2015

Lepetitjournal.com - BAWABS - L'Egypte à leurs portes

Shame they did not get their facts right or credit the photographer.

From Kim Lau : There is copyright violation by CairoScene of the photo used, your photo source is not clean nor responsible. Please bring down photo with immediately, you have no rights to use now that I have informed YOU HAVE INFRINGED MY COPYRIGHTS.

His name is JAHLAN HAMDUALLAH OMAR, Jane Akshar's father-in-law, photographed in Luxor, and not a Bawab and defintiely not in Cairo. Copyright logo has been deliberately removed by croping, this action is utterly irresponsible coming from a publication channel, and giving people a flase implication by placing the photo prominently misleading readers that he's a Bawab.

https://www.facebook.com/Crosroadz/photos/a.265119263664581.1073741851.120877151422127/265121370331037/?type=3&theater


Lepetitjournal.com - BAWABS - L'Egypte à leurs portes: Gratin de Cairotes raconte l’histoire des grandes figures de l’Egypte : des personnages historiques ou anonymes, des coutumes, des modes, tous ces éléments qui contribuent à façonner l’identité d’une ville et le charme qu’ils lui confèrent aux yeux des étrangers qui y vivent.



Aujourd’hui, on s’attarde sur un personnage plus que quotidien, que l’on croise chaque fois que l’on franchit le seuil de notre appartement : le bawab. Le bawab est un élément distinctif de la vie au Caire et à travers le portrait de deux d’entre eux, nous allons découvrir des hommes et un métier finalement méconnus.

photo : Bawab avec sa chicha - Source Cairoscene

C’est au coeur de Maadi que l’on rencontre Yassin et Ramadan, les deux bawab de deux immeubles qui se font face. Ramadan arrose déjà les plantes qui souffrent de la canicule, quant à Yassin, il ouvre la porte courtoisement à un couple d’habitants de son immeuble, en les saluant comme à son habitude.

Yassin est bawab de cet immeuble depuis 20 ans. Quand il est arrivé d’Assouan, c’est un ami à lui qui lui a permis de trouver ce poste-ci.

Depuis il surveille les allées et venues, nettoie les parties communes, s’occupe du jardinet, nettoie les voitures garées devant, et aide généreusement les habitants pour porter leurs bagages ou de menus travaux.

Ramadan vient aussi d’Assouan, et ça fait « seulement » 10 ans qu’il est bawab de son immeuble. Avec un grand sourire, il nous raconte lui aussi comment il s’occupe des plantes, comment il aide les femmes à porter leurs courses tout en haut des 6 étages de l’immeuble et les services qu’il rend à ses habitants.



Bien plus que des portiers

Le bawab est une figure très cairote. Comme Ramadan et Yassin, ils viennent souvent des zones rurales de Haute-Egypte, et fuient une pauvreté certaine pour jouir d’une situation plus « aisée » en ville, là où les « tips » des habitants de leurs immeubles leur permettent de gagner jusqu’à 1.000 livres par mois (environ 120€) afin de faire vivre une famille parfois restée au village, parfois ayant emménagé avec eux.

Le nom de leur métier vient directement de « bewb », la porte. Mais ce sont plus que de simples portiers. Ce sont des hommes le plus souvent très dévoués, n’hésitant pas à faire une course pour les habitants de leurs immeubles. Avec l’arrivée de nombreux étrangers, certains bawabs sont malheureusement devenus un peu cupides, mais travaillant rarement seuls, il n’est pas rare de voir ces bawabs mal intentionnés se faire réprimander par des bawabs plus anciens et acquis à leurs valeurs.

On demande à Yassin et à Ramadan s’ils seront bawabs toute leur vie. Ils répondent que oui avec le sourire. Mais quand on leur demande s’ils ont envie que leurs enfants reprennent le flambeau, c’est avec un autre sourire, empli d’espoir pour la génération future et de lucidité quant à leur propre précarité qu’ils répondent franchement « Non ».

5 comments:

Unknown said...

Hi Jane.

Do I recognise the place at which the photo was taken was at the side of your apartment near Bernie's?

Barbara

Jane Akshar said...

yes that is right

Unknown said...

My French is not fluent but a gleaned enough to realise something was not quite right.

Barbara

Unknown said...

My French is not fluent but I gleaned enough to realise that something wasn't quite right.

Barbara

Jane Akshar said...

Both Kim and I have posted a comment in English at the bottom of the article